Par Nathalie Angers | avril 2020 | Nouvelles
« Début avril. Le temps passe à une vitesse folle et je commence à me sentir à l’aise au niveau des communications avec mes élèves. Celles-ci deviennent de plus en plus régulières et j’arrive à rejoindre la totalité de mes jeunes. Évidemment, je n’ai pas le même taux de participation de chacun, mais tout de même, ce n’est pas si mal ! Premièrement, je sens que les élèves sont moins anxieux, car ils posent moins de questions en lien avec leur réussite et avec ce qui va arriver d’ici la fin de l’année. C’est comme si les communications et la régularité de celles-ci avaient permis d’établir une nouvelle façon de faire et surtout de développer une routine, tant pour mes jeunes que pour moi. Ils savent que le matin, trois fois par semaine, le lundi, le mercredi et le vendredi, j’envoie un courriel. Parfois, je donne un peu de travail à faire, parfois des liens Web à consulter, et toujours un petit mot d’encouragement. J’essaie de transmettre mes courriels toujours au même moment lors de ces trois jours. J’enseigne au secondaire, je vous le rappelle. J’ai constaté que je reçois des réponses à mes courriels davantage en fin d’après-midi, en soirée ou même la nuit… Ah ! la vie des ados…
Maintenant que j’arrive à communiquer efficacement sur une base régulière par courriel avec mes jeunes, je me questionne toutefois sur les limites de l’utilisation de documents ou de liens envoyés. Je sens que ce mode de communication, très efficace au début, me freine un peu au niveau de la révision des contenus avec certains de mes élèves. Certains jeunes me posent beaucoup de questions et la rétroaction est parfois très longue. Ce serait, dans certains cas, beaucoup plus rapide si je pouvais leur parler de vive voix, car mes aptitudes au clavier ne sont pas si bonnes que ça et, en passant, les leurs non plus ! Je commence donc à réfléchir sur mon “enseignement” pour les prochaines semaines. Qu’est-ce que je veux faire avec mes élèves ? Encore une fois, mon ami du Service national du RÉCIT de la Formation à distance me propose une nouvelle solution ou plutôt un complément à ce que je fais présentement.
Moi ? À l’écran avec mes élèves ? Ouf, le stress recommence ! Et s’ils se mettent à faire des bêtises ? Et si je ne maîtrise pas le logiciel ? Et si mon ordinateur n’est pas assez rapide ? Et si l’Internet ne tient pas le coup ? Et si… Et si… Bon, mon ami du RÉCIT commence par me calmer… et il me propose quelques solutions tout de même assez simples, dont certaines sont déjà utilisées dans mon école ou ma commission scolaire.
Après quelques explications, je dois me rendre à l’évidence que la visioconférence pourrait grandement accélérer et simplifier mon travail ! Ça me fait un peu peur, mais si je peux sauver du temps… Regardons maintenant si j’ai ce qu’il faut pour faire de lavisioconférence avec mes élèves et si ceux-ci ont aussi un minimum d’équipement. Voici ce que mon ami du RÉCIT m’a dit :
À nouveau, mon ami du RÉCIT m’a invité à consulter le site de Campus RÉCIT : des autoformations pourront m’outiller, par exemple sur l’appropriation de l’outil Teams. Il m’a aussi parlé de différentes formations offertes par FADIO, en collaboration avec Cégep à distance auxquelles je peux avoir accès. De plus, il a souligné qu’un article intitulé Comparaison d’outils de visioconférence a été publié sur le site Web du Service national du RÉCIT de la Formation à distance. Les liens référés sans cet article pourront m’aider à identifier mes besoins et décider quel(s) outil(s) y répond(ent) le mieux. Enfin, mon ami m’a informé que de nombreux tutoriels sont présentés sur le Web pour m’aider à me familiariser avec les fonctions de base des outils de visioconférence.
C’est bon… Je vais donc me lancer et surtout faire des tests au préalable ! Je vais commencer par donner un rendez-vous par courriel à quatre ou cinq élèves pour essayer et voir comment ça se passe. J’ai déjà en tête des élèves dont je connais les compétences informatiques et ils pourront ainsi m’aider !
Suite à un rendez-vous fixé, cinq élèves se sont présentés dans l’outil de visioconférence que j’avais choisi. Au début ça n’a pas nécessairement été facile, mais en moins de quinze minutes je maîtrisais suffisamment le logiciel de visioconférence pour faire ce que je voulais, c’est-à-dire leur parler (évidemment !), apprendre à contrôler qui peut accéder à mon “groupe”, comment “accepter” des élèves, comment partager mon écran, etc. Mes élèves “technos” m’ont grandement aidé pour rapidement tester les principales fonctions de l’outil. Ce fut vraiment une belle expérience ! Évidemment, il y a un minimum de préparation pour une telle rencontre, mais ça… je vais vous en parler prochainement !
Je vous suggère aussi ces quelques liens qui vous permettront d’en savoir plus sur quelques outils de visioconférence de même que des ressources qui m’inspirent dans mon processus :
Je me sens de plus en plus confiant quant à l’utilisation d’un outil de visioconférence. Mais au final, j’ai encore plusieurs questions… Comment au tout début lorsque j’ai voulu entrer en contact avec mes élèves, par téléphone, je leur dis quoi en visioconférence ? Comment je structure une séance en ligne ? Comment je vais gérer les interactions des participants ? J’ai encore tant à apprendre… »
— Charles
Liens vers les autres capsules « Ma vie d’enseignant… à l’ère de la COVID-19 » :